Tout en appelant la justice à l’application stricte de la loi N°58 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des seniors, a annoncé ce samedi 11 mars 2023, la prise en charge de l’ouvrière agressée par le directeur d’un établissement scolaire à Kasserine, sachant que ce dernier a été suspendu en coordination avec le ministère de l’Education.
Une enquête administrative a été ouverte et les procédures juridiques nécessaires contre l’agresseur ont été lancées, ajoute la même source, en indiquant que la victime a été prise en charge au centre d’accueil Al-Amen pour les femmes victimes de violences.
Le communiqué précise aussi que la ministre Amel Moussa Belhaj s’est rendue, ce jour, soit au lendemain de l’agression, au chevet de la victime à qui elle a exprimé son entière solidarité et son rejet absolu de toute forme de violence à l’égard des femmes.
Elle lui a également annoncé avoir contacté aujourd’hui le ministre de l’Education et qu’il a été décidé de suspendre immédiatement l’agresseur de son travail, d’ouvrir une enquête administrative et d’engager des poursuites judiciaires à cet effet, sachant que le ministre de l’Education s’est également engagé à accompagner la victime dans les différentes étapes nécessaires pour garantir ses droits.
Tout en affirmant que «les institutions de l’État sont solidaires pour faire face aux crimes de violence contre les filles et les femmes», et en appelant le pouvoir judiciaire à appliquer les dispositions de la Loi N°58, «afin que justice soit faite et pour aussi dissuader les agresseurs, protéger les femmes et diffuser une culture de non-violence», Amel Moussa Belhaj a chargé une équipe des affaires familiales d’accompagner la victime, ajoute encore le communiqué du ministère de la Femme.
Y. N.
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