A l’occasion de l’ouverture du procès, au tribunal de première instance du Kef, de l’agent qui a tué par balles sa femme Refka Cherni, la Dynamique féministe a organisé un rassemblement en appelant notamment à l’accélération de l’examen de l’affaire
Tout en dénonçant une hausse des violences faites aux femmes et du nombre de féminicides en Tunisie, les manifestants ont rappelé que cette affaire remonte au mois de ramadan 2021 quand un policier a tiré cinq balles avec son arme de service sur Refka Cherni, peu avant la rupture de jeûne, sachant que la victime, mère d’un enfant avait déjà porté plainte pour violences conjugales.
Les organisateurs ont dénoncé l’incapacité de l’Etat à protéger les femmes, ont appelé à l’application stricte de la Loi organique n° 2017-58 du 11 août 2017, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, tout en s’adressant à toutes les structures intervenant dans la protection des droits des femmes à assumer leurs responsabilités dans l’application de cette loi.
Depuis janvier 2023, 15 femmes ont été tuées en Tunisie, un chiffre effrayant relayé par l’association Aswat Nissa, sachant que les violences faites aux femmes est également en hausse, ce qui a poussé la Dynamique féministe à tirer la sonnette d’alarme.
Y. N.
Donnez votre avis