La Méditerranée centrale reste la principale route migratoire vers l’Union européenne (UE) et représente près de la moitié de toutes les détections aux frontières du vieux continent au cours de la période janvier-juin 2023.
Le nombre de détections est passé à près de 65 600, le nombre le plus élevé sur cette route pour cette période depuis 2017, et près de 140% de plus qu’il y a un, a rapporté le dernier bulletin de Frontex, l’agence européenne des frontières.
«Les arrivées sur toutes les autres routes migratoires ont enregistré une baisse par rapport à l’année précédente, allant de -6 % sur la Méditerranée occidentale à -34 % sur la route de la Méditerranée orientale. Après une baisse en mai, causée par de longues périodes de mauvaises conditions météorologiques, les passeurs ont intensifié leurs activités, ce qui a entraîné une augmentation de 85% des arrivées en Méditerranée centrale en juin», poursuit le bulletin.
«L’augmentation de la pression migratoire sur cette route pourrait persister dans les mois à venir, les passeurs proposant des prix plus bas aux migrants au départ de la Libye et de la Tunisie, dans un contexte de concurrence féroce entre groupes criminels. Malheureusement, les traversées en mer restent extrêmement dangereuses. Selon les données de l’OIM, rien qu’en juin, près de 1 900 personnes ont disparu en Méditerranée, la plupart sur la route de la Méditerranée centrale», lit-on dans le même bulletin.
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