Il y a 8 ans, jour pour jour, douze agents de la garde présidentielle ont péri dans un attentat terroriste contre un bus garé à l’avenue Mohamed V, au centre ville de Tunis. Nous rendons hommage aujourd’hui à ces braves tombés pour la patrie le 24 novembre 2015.
Les faits s’étaient produits à l’heure de pointe au centre-ville de Tunis, où des pluies tombaient accompagnées d’un temps bien froid en cette fin de journée : Un certain Houssem Abdelli alors âgé de 26 ans, un terroriste originaire de la cité Intilaka (ouest de Tunis), est monté dans le bus de la garde présidentielle garé à l’avenue Mohamed V et a rapidement activé sa ceinture explosive, lorsque l’un des agents l’a interpellé.
L’explosion a tué sur le coup, le sergent-chef Omar Amri, les sergents Mohamed Ali Zaoui et Omar Khayati, l’adjudant Chokri Ben Amara, l’adjudant-chef Atef Hamrouni, le lieutenant Mohamed Hedi Tahri, les sous-lieutenant Maher Kebsi, Tarek Boussenna, Nejib Saadouni, Mohamed Salah Zouaoui, et les capitaines Mohamed Hajri et Jamel Abdejlil. Vingt autres agents de la garde présidentielles ont été blessés et ont pu s’en sortir.
Le corps du kamikaze sera retrouvé plus tard, déchiqueté à quelques mètres du bus et a été identifié grâce à un test ADN de sa mère deux jours après cette terrible attaque revendiquée par l’organisation terroriste de l’État islamique (Daech).
Houssem Abdelli, né en 1988 à Mnihla avait fréquenté les écoles coraniques et les cercles extrémistes religieux, mais il n’était pas connu des services de police et n’avait commis aucun acte lié au terrorisme jusqu’au jour 24 novembre 2015.
On notera que cet attentat a lieu une semaine après une vaste opération sécuritaire ayant permis l’arrestation de 17 terroristes qui planifiaient des attentats de grande ampleur dans différentes régions du pays.
Un an après cette attaque ayant coûté la vie aux 12 agents de la garde présidentielle, une place baptisée « Le mémorial du défi », a été inaugurée à la caserne présidentielle de Gammarth, au nord de Tunis, pour leur rendre hommage et garder vivants leurs noms dans la mémoire des générations futures pour qu’elles se souviennent à jamais de ces braves qui se sont sacrifiés pour la patrie.
Y. N.
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