En déversant des tonnes de bombes sur la bande de Gaza, Israël cherche à faire fuir les Palestiniens de leurs territoires. C’est l’effet contraire qui se produit : ce sont les Israéliens qui cherchent refuge à l’étranger.
Le journal israélien Zaman a en effet rapporté en citant les chiffres de l’Autorité israélienne de la population et de la migration que 370 000 israéliens ont quitté Israël entre le 7 octobre – date de l’opération Déluge d’Al-Aqsa – et la fin novembre. De plus 600 000 Israéliens ont voyagé à l’étranger pendant les vacances et ne sont pas revenus. Et contrepartie, 500 000 autres ont quitté le territoire israélien pendant les vacances et sont revenus.
De ce fait, le nombre de ceux qui ont quitté Israël est supérieur de 470 000 du nombre qui y sont rentrés ce qui rend le solde migratoire largement déficitaire.
Ces chiffres ne concernent pas les milliers d’étrangers travaillant en Israël et les diplomates qui l’ont quitté depuis le début de la guerre et qui ne sont pas revenus.
En même temps, il y a eu un déplacement à l’intérieur d’Israël. Le Centre des études de la sécurité nationale relevant de l’Université de Tel Aviv rapporte que 250 000 habitants de 64 communes aussi bien du nord (frontalier du Liban) et du sud (mitoyen de la bande de Gaza) les ont quittées.
Tous ces chiffres éloquents montrent toute la différence entre d’un côté, les Palestiniens qui subissent un génocide israélien à Gaza pour les contraindre au déplacement forcé mais qui restent attachés à leur terre et refusent de la quitter alors que tous les dangers s’abattent sur eux et d’un autre côté, les Israéliens qui ne subissent pas un génocide mais qui se déplacent volontairement à l’étranger.
C’est toute la différence entre la population autochtone propriétaire de la terre et la population colonisatrice (à 80% binationale) d’une entité artificielle occupante (Israël).
I. B.
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