Le parti islamiste Enanhdha a fermement dénoncé la peine de prison prononcée ce jour par la chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption près le Tribunal de première instance de Tunis, qui a condamné Rached Ghannouchi Kheriji et son gendre Rafik Abdessalem Bouchlaka, à trois ans de prison ferme chacun.
Ennahdha a estimé que ce jugement est injuste et a affirmé que le parti n’a jamais reçu de financement de quelconque partie étrangère : «son unique compte est sous le contrôle de toutes les institutions judiciaires et financières et ne fait l’objet d’aucune suspicion», lit-on dans le communiqué publié dans la soirée de ce jeudi 1er février.
La même source a également exprimé son soutien à Rached Ghannouhci et Rafik Abdessalem et se dit «confiante quant à l’innocence du parti, qui n’a aucun lien avec de pareilles accusations», en expliquant qu’il n’y a pas de représentant d’Ennahdha à l’étranger et que le parti «a prouvé qu’il n’a jamais exploité l’adresse qui lui a été attribué dans cette affaire».
«Nous continuerons à nous défendre et à faire face à l’injustice contre nos dirigeants», ajoute encore Ennahdha, qui a annoncé l’organisation d’une conférence de presse dont la date sera communiquée ultérieurement, et ce, «afin de faire la lumière sur cette affaire et révéler la vérité sur le dossier et son contexte».
Y. N.
Donnez votre avis