Le bilan énergétique primaire a montré, à fin avril 2024, un déficit de 1,6 million de tonnes équivalent pétrole (Mtep), en hausse de 9% par rapport à fin avril 2023, selon le rapport mensuel sur la situation énergétique, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines (Onem).
Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources énergétiques primaires sur la consommation primaire, s’élève à 44% à fin avril 2024 contre 51% à fin avril 2023.
Selon le rapport, les ressources en énergie primaire s’établissent à 1,2 Mtep à fin avril 2024, en baisse de 1,7% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette baisse est principalement due à la réduction de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.
Les ressources énergétiques primaires restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz, qui représentent toutes deux 69% du total de ces ressources.
La part de l’électricité renouvelable (Steg et production et autoproduction privées) reste modeste et ne représente que 2% des ressources primaires.
Quant à la demande en énergie primaire, elle a diminué entre fin avril 2023 et fin avril 2024 de 4%. Idem pour la demande de gaz naturel qui a chuté de 9 %, tandis que celle de produits pétroliers est restée stable.
A noter que la demande en gaz naturel a diminué de 9% suite à la limitation des achats de gaz algérien. Pour répondre à l’intégralité de la demande nationale en électricité, la Steg s’est appuyée sur l’importation d’électricité.
La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. La part de la demande en produits pétroliers est passée de 49% à fin avril 2023 à 51% au cours de la même période de 2024.
En revanche, le gaz naturel est passé de 50% fin avril 2023 à 48% fin avril 2024.