Présidentielle tunisienne : la commission électorale poursuit Imed Daïmi en justice

Pour ne pas faire les choses à moitié, la commission électorale a transféré le dossier de l’un des candidats recalés à la présidentielle du 6 octobre prochain au ministère public auprès du tribunal de première instance de Tunis pour fraude, falsification et faux témoignage.

C’est ce qu’a annoncé l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), ce matin, mercredi 4 septembre 2024, dans un communiqué, sans citer le nom du candidat en question, mais on déduit du contexte qu’il s’agit d’Imed Daïmi, le directeur de cabinet de l’ancien président par intérim Moncef Marzouki.   

Il s’agit d’un candidat qui a prétendu avoir abandonné sa seconde nationalité, française en l’occurrence, et aurait fourni, à cet effet, une fausse déclaration sur l’honneur.

Le concerné est déféré conformément aux articles 291 du code pénal et 158 du code électoral, lequel stipule que le candidat ne doit pas avoir une seconde nationalité au moment du dépôt de sa candidature.

I. B.

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