Tunisie : Saïed veut accélérer la mise en œuvre de ses politiques sociales

«Notre détermination est plus que jamais inflexible. Nous œuvrons, jour et nuit, sans relâche ni répit, afin que les aspirations et attentes légitimes du peuple tunisien soient concrétisées dans les plus brefs délais.»

C’est ce qu’a déclaré le président de la république, Kaïs Saïed, samedi 11 janvier 2025, en fin de matinée, en rencontrant, au centre de la capitale, une foule de citoyens pour prendre connaissance de leurs préoccupations et aspirations.

Selon un communiqué de la présidence de la république, cette rencontre a eu lieu après une réunion, au Palais du gouvernement à la Kasbah, avec le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, en présence de la ministre de la Justice, Leila Jaffel, des Finances, Sihem Boughdiri et des Affaires sociales, Issam Lahmar, les principaux responsables chargés de la mise en œuvre des politiques sociales du chef de l’Etat dans leurs dimensions législative, politique et, surtout, financière, et ce par la recherche et la mobilisation des fonds que ces politiques exigent.

Selon la page officielle Facebook de la présidence de la république, le chef de l’Etat a réitéré son appel à la nécessité de «rompre avec les législations obsolètes contre lesquelles le peuple tunisien s’est révolté». Il a, dans ce contexte, évoqué, une nouvelle fois, le dossier de la sous-traitance et les moyens de mettre fin au recours à cette forme d’emploi précaire, en vigueur depuis des décennies dans les secteurs aussi bien public que privé, Tout en pressant le gouvernement à procéder à une refonte de certains codes juridiques, dont notamment celui du travail, afin qu’il soient en phase avec cette «révolution» que cherche à initier le président.

Saïed a, par ailleurs, discuté avec le chef du gouvernement de la teneur de nombre de projets de loi, appelant à ce propos à la nécessité de prêter un surcroît d’attention aux «détails» lors de l’élaboration de ces projets et à œuvrer à instaurer une meilleure équité sociale.

Le président a aussi souligné que le peuple et les entreprises ne peuvent prétendre à la stabilité sans la justice, estimant que «les textes de lois sont certes nécessaires mais l’objectif ultime doit être en premier et dernier ressort, celui d’instaurer la justice».

Il a, dans ce contexte, exhorté «les magistrats intègres au devoir qui leur incombe dans l’instauration de cette justice», mettant en garde les risques de voir la justice saisie par le politique.

I. B.

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