Lors de la traque des terroristes évadés le 31 octobre de la prison de la Mornaguia, les sécuritaires ont arrêté un élément dimanche dernier après l’interpellation du terroriste Somali, de son vrai nom Ahmed Melki. On en sait aujourd’hui davantage sur cet individu…
Le porte-parole de la direction générale de la garde nationale (DGGN), le colonel major Houssem Jebabli a affirmé que l’individu arrêté le même jour que Somali à la Cité Intilaka n’est pas lié aux fugitifs. Il est toutefois lui même recherché dans plusieurs affaires de droit commun mais aussi et surtout à caractère terroriste.
Cet élément fait l’objet d’une enquête menée en coordination avec le tribunal de première instance de Tunis 1, et il est également condamné par le même tribunal à la prison ferme dans une autre affaire.
Il avait pris la fuite lors d’une descente effectuée dans le quartier alors que la police traquait les évadés et a été arrêté, sachant qu’il a essayé de se couper les veines et qu’il s’est blessé au bras. D’abord présenté par certains médias comme Alaeddine Ghazouani l’un des 5 terroristes recherchés, l’information a ensuite été rectifiée rapidement.
Son affaire n’étant pas liée à celle des évadés, elle est donc traitée séparément, et ce, en coordination avec le ministère public du Pôle judiciaire antiterroriste, ajoute le colonel major Jebabli.
Rappelons que Somali a été arrêté dimanche dernier, alors que Alaeddine Ghazouani, Nader Ghanmi, Ameur Belazi et Raed Touati ont été capturés vivants ce mardi 7 novembre 2023 vers 5h dans la montagne de Boukornine (banlieue sur de Tunis) lors d’une opération ménée par différents corps sécuritaires notamment différentes brigades de la police, de la garde nationale et de l’armée.
Lors de leur cavale, les 5 évadés avaient commis un hold-up dans une banque à Boumhel, au sud de la capitale, deux jours après leur fuite, où ils ont volé de 20 000 dinars.
Ces derniers représentent les terroristes les plus dangereux du pays arrêtés vivants entre 2014 et 2017 et qui avaient participé à de nombreuses attaques dans différentes régions du pays mais aussi aux assassinats politiques des dirigeants de gauche Chokri Belaid et Mohamed Brahmi en 2013.
Y. N.
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