Dans le classement annuel mondial, les universités tunisiennes obtiennent de mauvais résultats et figurent en bas du panier.
Réalisé en juillet 2017, par Webometrics, ce classement place l’université de Sfax au 3419e rang mondial et 97e dans le monde arabe. Difficile de faire pire. L’université El Manar fait un peu mieux en obtenant la 3240e place dans le monde et la 84e au monde arabe. Difficile également de faire pire.
On retrouve aussi les universités de Tunis (126e arabe/3942 dans le monde) et de Monastir (130e/4061e ), encore loin derrière, mais mieux classées que les universités de Carthage (147e/4391e) et de Sousse (152e/4631e).
Notons que les 3 universités les mieux classées dans le monde arabe sont celles de l’Arabie Saoudite.
Les universités tunisiennes se font devancer par celles de l’Algérie, du Maroc, du Liban, de la Jordanie et d’autres pays arabes…
Quand les chefs d’entreprises affirment que ces chers diplômés du supérieur qui viennent demander du travail sont souvent incompétents et incapables même souvent de défendre leur candidature, il faut les croire. La preuve…
Qui est responsable de cette situation ? Les autorités publiques qui ne fournissent pas les moyens adéquats et n’effectuent pas les contrôles nécessaires pour préserver la qualité des enseignements? Sans doute. Mais aussi les enseignants, souvent recrutés par complaisance, qui ne font pas grand-chose pour améliorer le niveau de leurs enseignements et délivrent, tout aussi souvent, des diplômes de complaisance. C’est eux qui, avant leurs étudiants, méritent des zéros pointés.
Y. N.
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