La députée Fatma Mseddi a indiqué que la police parallèle a été impliquée dans l’envoi des jeunes dans les zones de conflits.
Dans un post publié sur son compte Facebook, aujourd’hui, lundi 28 août 2017, l’ex-membre du bloc parlementaire de Nidaa Tounes a indiqué que la police parallèle a, dans l’année 2012, collaboré avec le chef de l’organisation terroriste tunisienne Ansar Charia, Seifallah Ben Hassine (alias Abou Iyadh), en fuite en Libye depuis septembre 2012, dans l’envoi des jeunes dans les zones de conflits.
«Après la diffusion samedi dernier du reportage de la chaîne saoudienne Al-Arabiya sur l’envoi des jeunes Tunisiens dans les zones de conflits, ni les partis politiques ni le gouvernement ou même le ministère de l’Intérieur n’ont publié des communiqués sur le sujet», a-t-elle fait remarquer.
Mme Mseddi a, par ailleurs, publié dans le même post, 2 fac-similés d’un récent rapport prouvant, selon elle, que la police parallèle, en place dans les année 2012-2014 et dépendant directement du parti islamiste Ennahdha, est bien impliquée dans l’envoi des jeunes au jihad en Syrie et en Irak.
«Selon un rapport du syndicat des forces de sécurité, la police parallèle a été en contact avec Abou Iyadh. Les anciens haut cadres sécuritaires du ministère de l’Intérieur, Mehrez Zouari et Abdelkarim Abidi sont impliqués dans l’envoi des jeunes Tunisiens dans les zones de conflits. Ce rapport prouve aussi que la police parallèle a soutenu des groupes terroristes dans cette opération», a écrit Fatma Mseddi, ajoutant : «Des agents de la police ont été démis de leurs fonctions sans être traduits devant la justice. Abdelkrim Abidi a certes été traduit devant la justice en 2013, mais aucun verdict n’a, à ce jour, été émis contre lui», laissant ainsi entendre que la justice est, elle aussi, complice de ce système d’omerta mis en place par le parti islamiste Ennahdha pour empêcher la révélation de la vérité sur ses responsabilités dans la montée de l’extrémisme religieux et du terrorisme en Tunisie.
E. B. A.
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