Le bilan d’énergie primaire de la Tunisie, au 30 novembre 2023, fait apparaître un déficit de 4,3 Mtep enregistrant, ainsi, une baisse de 2% par rapport à fin novembre 2022, principalement due à la diminution de la demande.
Selon le rapport mensuel de situation énergétique de novembre. 2023, publié lundi 15 janvier 2024 par l’Observatoire national de l’énergie et des mines, le taux d’indépendance énergétique, qui représente le rapport entre les ressources énergétiques primaires et le niveau de consommation, s’est établi à 49% à fin novembre 2023, enregistrant une quasi-stabilité par rapport à la même période de l’année précédente
Hors redevance du transit du gaz algérien, le taux d’indépendance énergétique serait limité à 38% à fin novembre 2023 contre 39% à fin novembre 2022.
Selon l’Observatoire, les ressources en énergie primaire s’établissent à 4,1 Mtep à fin novembre 2023, enregistrant ainsi une baisse de 5% par rapport à la même période de l’année précédente.
Cette baisse est principalement due à la baisse de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.
Les ressources énergétiques primaires restent ainsi dominées par la production nationale de pétrole et de gaz, qui représentent toutes deux 73% du total des ressources énergétiques primaires.
Quant à la demande en énergie primaire, elle a diminué entre fin novembre 2022 et fin novembre 2023 de 4%. La demande de gaz naturel a chuté de 4% tandis que celle de produits pétroliers a enregistré une baisse de 3%.
A noter que la demande en gaz naturel a chuté de 4% suite à la limitation des achats de gaz algérien. Pour répondre à l’ensemble de la demande nationale en électricité, la Steg s’est tournée vers les importations d’électricité.
La structure de la demande d’énergie primaire n’a enregistré aucun changement. En effet, la part des produits pétroliers est restée quasi-stable à 48% entre fin novembre 2023 et fin novembre 2022. De même, la part du gaz naturel est restée à 52% durant la même période.
La part de l’électricité renouvelable (production de la Steg uniquement) reste modeste et ne représente que 1% des ressources primaires.
Pour la redevance du transit du gaz algérien, elle a enregistré une baisse de 3% à fin novembre 2023 par rapport à la même période de 2022.
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