La présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi a entamé, ce vendredi 26 janvier 2024, une grève de la faim sauvage durant laquelle elle a décidé de ne pas boire, ni manger ni même prendre ses médicaments.
Abir Moussi a pris cette décision pour dénoncer sa « détention arbitraire qui dure depuis des mois et ce sans crime et sans même un procès » mais aussi pour protester contre l’examen du projet de loi portant sur la création d’un bureau pour le Fonds qatari pour le développement par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), un sujet qui lui tient à cœur et qu’elle avait déjà défendu lorsqu’elle était députée au Parlement.
Ses avocats qui lui ont rendu visite, ce jour, ont indiqué avoir remis à l’administration de la prison de la Manouba une demande afin d’alerter les membres du comité de défense si l’état de la présidente du PDL venait à se dégrader.
«La fatigue commence à se voir sur son visage mais armée de volonté, elle tient le coup pour le moment. Il faut savoir que Me Moussi prend des médicaments et que durant cette grève sauvage, elle n’en prendra pas… C’est pour cela que nous avons chargé l’administration de la prison de nous alerter mais celle-ci a toutefois refusé de nous donner une décharge suite au dépôt de notre demande. Mais nous considérons cette vidéo comme une décharge et nous lui demandons de faire face à ses responsabilité», a lancé Me Karim Krifa avocat et dirigeant PDL, dans une vidéo partagée ce soir sur les réseaux sociaux.
Y. N.
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