L’artiste Sinda Belhassen présente une exposition personnelle sous le titre ‘‘Ombres blanches’’ à la galerie Le Violon Bleu, à Sidi Bou Saïd.
Dans cette exposition qui s’ouvrira le 28 septembre et se poursuivra au 31 octobre 2017, l’artiste proposera 24 œuvres : peintures, bas reliefs et installation.
L’artiste opte pour un questionnement de notre identité à travers ses icones culturelles. Elle ne propose pas de réponses mais ouvre au spectateur la porte à la réflexion. C’est une démarche interactive où public et artiste échangent constamment autour du vocabulaire revisité des signes.
Face aux tentations de repli identitaire et de refuge dans les vieilles imageries de notre imaginaire collectif, l’artiste s’emploie à changer le signe plastique tout en préservant le signe iconique qui a une résonance particulière chez les spectateurs.
La technique utilisée est un pont entre l’image (bidimensionnelle) et la sculpture (tridimensionnelle). Il s’agit de réinterpréter les zones d’ombres et de lumières d’images en plans découpés dans du bois et tout agencer pour retrouver enfin la ressemblance à l’icône. Ce va et vient entre l’image et le relief réinvente une sorte de bas relief. L’ajout d’ornementations et l’utilisation du blanc comme unique valeur montre un certain souci de théâtralisation. Cette technique quoi que s’apparentant aux bas reliefs utilise certains moyens de la scénographie.
Sinda Belhassen a eu un parcours atypique. Après avoir fait les hautes études commerciales, elle opère un virage en suivant des formations dans les arts décoratifs et plastiques. Elle se consacre alors pleinement à l’art pour en faire un terrain d’expérimentations et de recherches.
N’ayant pas les contraintes des rigueurs de l’académisme, elle enrichit son parcours par des expositions personnelles et de groupe. Son talent a été révélé par Le Violon Bleu et remporte souvent des concours internationaux. Sa reconnaissance par Pierre Bergé constituera pour elle un tournant important
I. B. (avec communiqué).
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