Chafik Jarraya, LazharAkremi et Sofien Toubel.
Lazhar Akremi a été entendu comme témoin, aujourd’hui, lundi 25 septembre 2015, par le juge d’instruction près du tribunal militaire de Tunis, dans l’affaire Chafik Jarraya.
L’ancien ministre et ex-dirigeant de Nidaa Tounes fait partie des premières voix qui s’étaient élevées pour dénoncer les activités illégales de l’affairiste et activiste politique.
Il avait accusé Chafik Jarraya d’être à la tête d’un important réseau de contrebande, de soudoyer des partis et des responsables politiques, dont il a nommé Sofien Toubel, président du bloc parlementaire de Nidaa, et d’avoir des liens avec des groupes terroristes basés en Libye.
Chafik Jarraya, qui était proche des deux partis au pouvoir, Nidaa Tounes et Ennahdha, a été arrêté le 23 mai dernier dans le cadre de la campagne de la lutte contre la corruption et la contrebande lancée par le chef de gouvernement Youssef Chahed. Mis d’abord en résidence surveillée, il a été ensuite incarcéré à la prison de Mornag.
Outre des affaires de corruption, il est poursuivi par la justice militaire pour trahison, atteinte à la sécurité publique et intelligence avec une armée étrangère, par allusion aux milices islamistes Fajr Libya.
Outre ses activités de contrebande, il est soupçonné d’avoir élaboré, avec des parties libyennes, un plan de déstabilisation du sud de la Tunisie et d’avoir fait entrer des armes dans le pays.
I. B.
Lazhar Akremi : « Chafik Jarraya est lié à la contrebande et au terrorisme»
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