Un minute de silence a été observée, aujourd’hui, lundi 9 octobre 2017, dans plusieurs hôpitaux en hommage au défunt ministre de la Santé, Slim Chaker.
Des médecins, agents et cadres de différents établissement sanitaires publics et privés ont observé une minute de silence en hommage à Slim Chaker, décédé, hier, des suites d’un malaise cardiaque, après avoir participé à un marathon, organisé par l’association Nourane pour la prévention du cancer, dans le gouvernorat de Nabeul.
Un registre de condoléance a, par ailleurs, été mis en place au siège du ministère de la Santé, qui sera remis à la famille du défunt.
Sur un autre plan, Dr. Dhaker Lahidheb, médecin traitant de feu Chaker, a vivement critiqué les insultes proférées contre le défunt dans un post publié sur son compte Facebook : «Je suis tenu par le secret médical et par la discipline militaire. Les versions qui circulent sur les réseaux sociaux manquent cruellement d’imagination et sont totalement fausses. Respectez le deuil de la famille et attendez la version qui sera publiée par les proches».
Dr. Lahidheb a, par ailleurs, donné des explications sur les circonstances du décès du ministre de la Santé et de sa prise en charge par l’équipe médicale de l’hôpital militaire de Tunis.
«Ce que je peux vous dire c’est que les délais, les conduites et la réactivité des équipes étaient parfaites. Arrêtez de critiquer des gens qui bossent à 1000% lors d’un jour de congé. Les organisateurs de la course Nourane sont très bien organisés et ils ont les moyens médicaux sur place. L’incident est survenu sur l’autoroute de retour. La prise en charge dans l’hôpital régional a respecté les recommandations des sociétés savantes. Le transport à l’hôpital militaire était médicalisé, et la complication, qui était survenue à l’arrivée, était prise en charge. À l’arrivée à l’hôpital militaire le Heart-Team (cardio internationale, réanimation, chirurgie cardiaque) était en stand-by. La prise en charge était rapide mais la défaillance cardiaque a terrassé le patient et les équipes sur place. Ce n’est pas le moment de critiquer, c’est un moment de recueillement et de respect pour la famille».
E. B. A.
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