Une délégation représentant la diversité et la force de la société civile tunisienne va participer à la 68ᵉ session du Comité des Nations Unies sur le statut et les droits de la femme (CSW68), au siège de l’Onu à New York, du 11 au 22 mars 2024.
La participation est pilotée par le Comité de vigilance pour la démocratie en Tunisie (CVDT), ONG dotée du statut consultatif spécial auprès de l’Ecosoc (Onu), en partenariat avec des acteurs majeurs de la société civile en Tunisie, tels que la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH), l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), l’Association des femmes tunisiennes pour la recherche sur le développement (Afturd), le Front pour l’égalité et les droits des femmes (FEDF), l’Association Mourakiboun et Jeunes leaders.
«Dans le cadre de notre engagement ferme envers le suivi de mise en œuvre des normes et des standards internationaux relatifs aux droits des femmes, à l’égalité du genre et à la lutte contre toutes formes de discrimination qui doivent être introduits et appliqués dans les politiques publiques des Etats membres et à tous les niveaux, notre délégation se prépare pour avoir une participation affective et interactive avec une réflexion collective critique pour pouvoir impacter les résolutions de cette session de CSW», note le CVDT dans un communiqué.
Constatant que, dans un contexte mondial, régional et national marqué par la complexité des crises politiques, économiques, sociales et environnementales, ce sont les femmes qui sont les plus vulnérables, marginalisées et exposées aux dangers et aux défis d’accéder à leurs droits, la société civile tunisienne «revendique fortement l’adoption d’une politique publique féministe visant le renforcement institutionnelle en matière de promotion et la protection des droits des femmes ainsi que son autonomisation.»
Cette participation sera une occasion aussi d’exprimer notre solidarité avec les femmes palestiniennes, soudanaises et celles d’autres régions en proie à conflits, de condamner vigoureusement les pratiques inhumaines et indignes dont elles sont victimes, et d’appeler à «une action collective pour mettre fin à leur souffrance et promouvoir la paix, la justice et l’égalité des sexes dans le monde entier».
Donnez votre avis