Moncef Marzouki a annoncé qu’il portera plainte contre tous ceux qui l’ont empêché d’accéder au siège de la radio Ribat FM, à Monastir.
Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, jeudi 2 novembre 2017, au siège du parti Harak Tounes Al-Irada, à Tunis, l’ancien président de la république par intérim a indiqué qu’il saisira, désormais, la justice contre toute atteinte à la liberté d’expression.
Moncef Marzouki a, par ailleurs, exprimé son étonnement du silence assourdissant du parti Nidaa Tounes face cet incident.
«Je suis étonné que Nidaa Tounes n’ait pas publié un communiqué pour dénoncer cette atteinte à la liberté d’expression comme d’autres partis l’ont fait. Ce qui s’est produit est une atteinte à des principes constitutionnels. Les dirigeants de Nidaa auraient dû être les premiers à publier un communiqué pour prendre position contre ce qui s’est produit», a indiqué l’ancien président par intérim.
Le président de Harak Tounes Al-Irada a, par ailleurs, appelé les dirigeants des différents partis politique à prendre part à une manifestation, le 27 janvier 2018, sous le slogan « Touche pas à ma constitution« , pour dénoncer ceux qui appellent à changer certains de ses textes, notamment le président de la république Béji Caïd Essebsi.
Notons que le directeur de Ribat FM, Sadok Bouaben, a été interrogé sur cet incident, hier, par le conseil de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), qui devra annoncer sa décision aujourd’hui.
E. B. A.
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