L’ambassadeur de France en Tunisie a rendu un hommage à Dorra Zarrouk pour sa carrière cinématographique et son talent d’actrice.
C’est ce qu’a indiqué Olivier Poivre d’Arvor dans un post publié sur son compte Facebook, aujourd’hui, lundi 6 novembre 2017, en précisant qu’il a rencontré l’actrice tunisienne, résidant en Egypte, lors de la soirée d’ouverture de la 28e session des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), samedi 4 novembre, à la salle Le Colisée, à l’avenue Habib Bourguiba, au centre-ville de Tunis.
«À l’ouverture des JCC, ce samedi soir, j’ai été heureux de retrouver Dorra Zarouk dont j’aime beaucoup la cinématographie et dont le succès en Egypte rappelle, s’il le faut encore, au monde arabe le talent des actrices tunisiennes. Je rêve pour Dorra d’un grand rôle avec un réalisateur français. Et une montée des marches à Cannes très bientôt pour y présenter un nouveau film», a-t-il écrit.
Rappelons que Dorra Zarrouk est la petite-fille de l’ancien gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et président de l’Espérance sportive de Tunis (EST), Ali Zouaoui, décédé en 1972.
La jeune femme, titulaire d’une maîtrise en sciences-politiques de la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis, a commencé sa carrière en tant que mannequin puis a intégré la troupe El Teatro, sous la conduite du metteur en scène Taoufik Jebali, le premier à avoir découvert son talent de comédienne et d’actrice.
Dorra Zarrouk s’est fait connaître au public tunisien dans le feuilleton ramadanesque « Maktoub » réalisé, en 2008, par Sami Fehri, et au public égyptien par le long-métrage « Le chaos » du grand réalisateur de réputation internationale, Youssef Chahine, en 2007, et dans le feuilleton « Prison des femmes« , en 2014, où elle a joué un rôle inattendu et à contre-emploi où elle a vraiment excellé.
Elle est considérée aujourd’hui comme l’une des plus grandes actrices arabes, avec sa compatriote Hend Sabri.
E. B. A.
Ouverture des JCC-2017 : Tapis rouge, élégance, froufrous et lampions
Donnez votre avis