Les rumeurs les plus invraisemblables circulent ces derniers jours sur un éventuel départ de Faouzi benzarti vers le club égyptien Zamalek.
Certains médias sont allés jusqu’à parler de négociations des dirigeants «zamalkaouis» avec l’actuel entraîneur de l’Espérance sportive de Tunis (EST).
Faouzi Benzarti n’a jamais été approché par Zamalek. Dans une interview accordée au quotidien égyptien ‘‘Masr El Youm’’, paru dimanche dernier 10 décembre 2017, Farouk Gaafar, conseiller technique du club, a catégoriquement démenti l’information selon laquelle Zamalek était intéressé par le coach tunisien.
«En tant que responsable ayant droit de regard sur le département technique, y compris l’entraîneur de l’équipe première, je peux vous assurer que je n’ai jamais contacté Faouzi Benzarti. Et personne d’autre au club n’a approché le technicien tunisien», a-t-il assuré.
Pour le double vainqueur de la Coupe d’Afrique des clubs champions en 1984 et 1986 et ex-entraîneur de Zamalek, «Faouzi Benzarti n’était pas l’homme qu’on cherchait pour remplacer le Portugais Augusto Inacio, qui n’est pas resté plus de quatre mois en poste. Ce qui s’est passé c’est que l’entraîneur tunisien a proposé ses services au Zamalek. On en a parlé en comité qui a refusé de donner suite à l’affaire.»
Cela s’est passé en août dernier. Juste après la qualification de l’EST pour les quarts de finale de la Ligue des champions.
A l’époque le géant cairote cherchait un successeur à l’entraîneur portugais Augusto Inacio, limogé par le puissant président du club Mortadha Mansour, 4 mois seulement après son arrivée sur le banc du club. Ce dernier a finalement nommé le Monténégrin Nebojsa Jovovic pour deux ans mais ses chances d’aller au terme de son contrat sont bien minces.
En effet, pas moins de 15 coachs se sont succédé sur le banc des Chevaliers Blancs depuis l’arrivée au pouvoir du président Mortadha Mansour en 2014 !
Sans expérience sur le continent, Nebojsa Jovovic a séduit le club égyptien en conduisant les Jordaniens d’Al-Faisaly en finale de la Coupe arabe des clubs.
Si l’on comprend bien, Benzarti savait que Zamalek cherchait un nouvel entraîneur et a pris l’initiative de poser sa «candidature» pour entraîner le grand club cairote après la victoire 3-2 de l’EST, le 6 août 2017, en finale de cette Coupe arabe contre Al Fayçali de Jordanie. Et à quelques trois semaines des quarts de finale de la Ligue des champions que l’EST avait perdu face à Al Ahly du Caire !!
Cette information ne va arranger l’image très dégradée de Benzarti auprès des supporters «espérantistes», qui exigent toujours son départ.
H. M.
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