Invité de la radio Express FM, hier, mardi 7 juin 2022, l’ancien ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Hatem El Euchi, est revenu sur sa participation à la première réunion liée au dialogue national, samedi dernier, et sur la première polémique qui en a découlé : la possibilité de supprimer la référence à l’islam, en tant que religion de l’Etat, dans la constitution.
Rassemblant des organisations, des partis politiques et des personnalités en provenance de plusieurs régions, cette première réunion a été constructive, selon l’analyste politique, et ce, malgré l’absence de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), pour laquelle les portes sont toujours ouvertes, a-t-il assuré.
El Euchi a, par ailleurs, indiqué qu’une campagne explicative -s’étalant sur une vingtaine de jours- sera bientôt organisée, dans le but d’expliquer la teneur de la nouvelle constitution, appelant ceux qui comptent boycotter le référendum à se justifier, car ce ne serait, selon lui, «qu’une fuite».
Concernant la référence à l’islam dans la constitution, El Euchi a dit que le premier article de la constitution (qui dit, entre autres, que l’islam est la religion de l’Etat tunisie) n’a pas été évoqué lors de la réunion de samedi, mais que la suppression de cette référence serait d’ordre philosophique étant donné qu’un Etat ne peut avoir de croyances ni de religions d’après le président de la république, Kaïs Saïed. Ce qui est, d’ailleurs, totalement vrai.
C. B. Y.
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