Le référendum du 25 juillet prochain est un risque politique considérable que va prendre le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, selon le président du parti Ettakatol, Khalil Zaouia, qui a expliqué qu’un échec éventuel lui coûterait «sa légitimité et sa crédibilité devant le peuple».
Interviewé sur Shems FM, ce jeudi 9 juin 2022, Zaouia a estimé que si «un non» venait à ressortir des résultats du référendum, une crise avec le président aurait lieu, lui faisant perdre sa légitimité et sa crédibilité, et ainsi «toutes ses décisions tomberaient et la Tunisie tomberait dans un état de non-Etat».
Et d’ajouter qu’il serait très raisonnable, en cas d’échec du référendum, que le président Saïed démissionne, soulignant que dans cette situation, la constitution serait suspendue et nous entrerions dans une crise grave et majeure avec la perte du responsable qui représente l’État.
M. Zaouia semble vivre dans une sorte de réalité parallèle, car il n’y quasiment aucune chance que Saïed quitte ses fonctions, quels que soient les résultats du référendum.
C. B. Y.
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