Quatre dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 6 octobre ont été déposés jusqu’à présent, tous incomplets, a indiqué le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Farouk Bouasker à l’agence Tap.
Espérons que lorsque le conseil d’administration de l’Isie se réunira le 11 août pour nommer les candidats pré-approuvés, il y aura suffisamment de candidats et de dossiers complets pour qu’il y ait finalement une liste avec des noms plus ou moins crédible afin que la présidentielle du 6 octobre prochain soit crédible aux yeux des électeurs qui seraient plus nombreux que les 12% du corps électoral qui se sont déplacés aux urnes lors des précédents scrutins, législatif en 2022 et local en 2023. Il y va aussi de la crédibilité de la commission électorale pour que l’on cesse de dire pas qu’elle n’a pas facilité la tâche des candidats à la candidature, comme le disent certains d’entre eux.
Tout en démentant l’existence de difficulté à obtenir le bulletin de casier judiciaire (B3) pour les candidats à l’élection présidentielle, Bouasker a indiqué à la Tap que la commission examinera les dossiers de candidature du 7 au 10 août et informera les candidats par écrit s’ils doivent remédier dans les 48 heures aux manques relevés en matière de parrainages, principalement le non-respect de la condition d’obtention de 10 000 parrainages dans 10 circonscriptions électorales avec au moins 500 dans chacune d’entre elles.
La liste définitive des candidats sera rendue publique le 4 septembre après l’expiration du délai de recours devant le tribunal administratif par les candidats non retenus, a encore indiqué le président de la L’Isie.
Depuis le 29 juillet, quatre candidats se sont présentés aux élections. Il s’agit de Fathi Ben Khemaies Krimi, Leila Hammami, Yousri Slimane et Abir Moussi, du Parti destourien libre. Cette dernière, incarcérée depuis le 3 octobre 2023 et poursuivie dans plusieurs affaires, a demandé à son équipe de défense de déposer sa candidature en son nom. Mais étant donné sa situation actuelle, sa candidature a peu de chance d’être retenue.
I. B. (avec Tap).