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Tunisie-Football : Vers un bras-de-fer Wadii Jari – Ridha Charfeddine ?

Wadii Jari (président de la FTF)/Ridha-Charfeddine (président de l’Etoile).

La FTF demande au président de l’Etoile, Ridha Charfeddine, d’étayer par des preuves matérielles ses accusations de corruption dans le football tunisien.

Ridha Charfeddine, président de l’Etoile sportive du Sahel (ESS), n’a pas répondu à la convocation du bureau fédéral de la Fédération tunisienne de football (FTF) et ne s’est pas présenté comme convenu au siège de la Fédération tunisienne de football (FTF), aujourd’hui, vendredi 23 février 2018, indique un communiqué de l’instance fédérale.

Le président de l’ESS a été invité à présenter au bureau fédéral toutes les justifications à ses accusations de corruption dans le football, mettant directement en cause la FTF.

Tout en jugeant insuffisante la suspension jusqu’à la fin de la saison (8 matches) de l’arbitre du match EST-ESS du 15 février 2018, Karim Khemiri, le club sahélien estime qu’il y a suspicion de manipulation du résultat de ce match.

L’ESS a déposé, dans ce sens, une plainte auprès du procureur de la république au tribunal de première instance de Ben Arous (zone de compétence judiciaire de la cité sportive de Radès, lieu du fameux match Espérance-Etoile). Outre un dossier que le club va déposer auprès de la commission d’éthique de la Fifa concernant «les dangereux dépassements qui ont entravé le football tunisien durant cette saison sportive et saisons précédentes», indique en substance ce dossier.

En réponse à la démarche de l’ESS notamment auprès de la Fifa, la FTF a rappelé, dans son communiqué, qu’elle agit avec la rigueur requise avec tout dossier contenant toutes les justifications indispensables.

Il s’avère que la FTF n’a rien reçu et met en garde contre toute tentative de ternir le football tunisien par des accusations servant à dénigrer l’instance nationale du football, et à garder la distance par rapport à la campagne des municipales, sans préciser toutefois qui sont les parties qui exploitent les clubs à des fins politiques.

La FTF adressera une correspondance à la Fifa concernant ce dossier pour «se couvrir» car, jusqu’à présent, l’instance fédérale n’a pas reçu les preuves et autres justifications prouvant les accusations de corruption de l’arbitre ou autre partie incriminée.

L’ESS avait-il adressé ces preuves aux autorités judiciaires, au chef du gouvernement, comme annoncé précédemment, et au comité d’éthique de la Fifa?

Et si l’autorité judiciaire statuait sur la véracité des accusations de corruption, quel serait le sort du championnat voire aussi la légitimité du bureau fédéral?

Sinon, assistons-nous, comme d’habitude, à une tempête dans un verre d’eau?

Hassen Mzoughi

 

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