Le journaliste algérien Ihsane El Kadi, emprisonné depuis fin 2022, pour «financement étranger de son entreprise», a été libéré vendredi 1er novembre 2024, à la faveur d’une mesure de grâce accordée par le président Abdelmadjid Tebboune à l’occasion du 70e anniversaire de la guerre d’indépendance, ont indiqué des avocats.
«Quel bonheur, Ihsane El Kadi est libre!», a écrit sur sa page Facebook l’un de ses défenseurs, Me Noureddine Ahmine, en publiant une photo du journaliste, directeur de Radio M et Maghreb Emergent, l’un des derniers groupes de médias indépendants en Algérie, de retour à son domicile, entouré de membres de sa famille.
Il était poursuivi en vertu des articles 95, 95 bis et 96 du Code pénal relatifs à la «réception de fonds d’une source étrangère à des fins de propagande politique», à la «réception de fonds et d’avantages d’organismes et de personnes de l’intérieur du pays et de l’étranger dans l’intention de commettre des actes susceptibles d’attenter à la sécurité et à la stabilité de l’État, à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale» et à la «publication au grand public de contenus de nature à nuire à l’intérêt national et collecte de dons sans autorisation».
I. B.
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