Le réfugié syrien taclé par une journaliste, alors qu’il fuyait la police hongroise avec son fils, a été recruté en Espagne pour entrainer une équipe de foot.
La vidéo ayant circulé le 9 septembre dernier, montrant une journaliste faire un croche-pied à Oussama Abdul Mohsen, le réfugié syrien qui tentait de traverser la frontière avec son fils dans les bras, a suscité une vague d’indignation contre la journaliste qui a par ailleurs été renvoyée par la chaine qui l’employait.
La scène a aussi engendré un élan de compassion pour ce papa tentant de fuir la guerre et l’atrocité qui ont ravagé son pays depuis le conflit syrien.
Miguel Angel Galan, directeur du Centre national de formation d’entraîneurs de football (Cenafe) de Getafe, dans la banlieue de Madrid, en Espagne, a lui aussi été ému et décidé de lui venir en aide.
En apprenant que Oussama Abdul Mohsen était entraineur de foot du Al-Fotuwa de Deir Ezzor, en 1ère division syrienne, a décidé de le recruter dans son club. Il l’a ainsi reçu hier, à Madrid, et lui offert ce contrat pour une nouvelle vie.
Miguel Angel Galan a aussi promis d’accueillir la femme, et les 2 autres enfants du réfugié, qui se trouvent actuellement en Turquie. «Je ferais mon possible pour les aider à obtenir l’asile politique», a-t-il ajouté.
A quelque chose malheur est bon, la journaliste hongroise, Petra Laszlo, qui avait tenté par son geste de rabaisser cet homme, lui aura finalement rendu service.
Selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), 4 millions de Syriens ont fui la guerre civile, se risquant à une aventure périlleuse. Tous n’arriveront pas à bord et n’auront pas la même chance que Zaïd et son papa.
Y. N.
Crédit photo : BorjaB.hojas/Alterphotos/Panoramic
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