Limogé de la présidence par ses collègues de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Mohamed Tlili Mansri estime que cette décision doit être validée par l’Assemblée et qu’en attendant, il poursuivra ses fonctions.
Limogé hier, lundi 28 mai 2018, suite à un vote du bureau de l’Instance (8 voix pour, une seule contre), Mohamed Tlili Mansri a indiqué, dans une déclaration aux médias, aujourd’hui, mardi 29 mai, que cette décision était attendue car «certains membres de l’instance n’ont qu’un seul objectif : devenir président», a-t-il dit, ajoutant qu’il voudrait être auditionné par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), qui est seule habilitée, selon ses dires, à le démettre de ses fonctions.
Tout en affirmant qu’il a réussi à prouver ses compétences et celles de l’Isie sous sa conduite, ce dont doutent beaucoup de ses collègues et d’observateurs extérieurs, M. Mansri a menacé de tout «dévoiler» à propos des dépassements d’autres membres de l’Instance.
«Je souhaite être auditionné par l’Assemblée et si j’ai commis le moindre dépassement, je ne demande qu’à être sanctionné. En attendant, je poursuivrai ma mission, d’autant que plus de 300 dossiers sont en attente de validation pour la réussite de la transition démocratique», a-t-il assuré.
Y. N.
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