Le Club Africain africain (CA) a fait un grand pas vers le sacre en battant l’Espérance sportive de Tunis (EST) par 1 but à 0, mardi 12 mai 2015, au stade de Radès.
Le CA a outrageusement dominé le derby tunisois, entrant dans le cadre de la 29e et avant-dernière journée du championnat de la ligue 1 tunisienne de football, grâce à un but de l’attaquant Imed Miniaoui (42’), royalement servi par l’excentré gauche Oussama Haddadi, auteur d’un match époustouflant, à l’image de tous ses coéquipiers, agressifs et entreprenants à souhait, menés par un Saber Khalifa survolté.
L’Espérance, dominée au milieu du terrain, était incapable, durant les 60 premières minutes, de sortir la balle de sa moitié de terrain et de mener des offensives dans le camp adverse.
La sortie pour blessure son attaquant, relayeur et buteur, Yannick Djeng, dès la 3e minutes du matche, puis celle de son remplaçant Haythem Jouini, lui aussi sur blessure, ont compliqué la tâche du coach portugais José Moraies, qui a été, contrairement à son habitude, très agité et énervé contre l’arbitre Yassine Harrouch.
Il est vrai que ce dernier a sanctionné davantage les fautes des Espérantistes que celles des Clubistes, infligeant un carton rouge très sévère au défenseur central Larbi Jabeur et sifflant des hors-jeu discutables sinon inexistants contre les attaquants «sang et or».
L’arbitre a fait preuve de beaucoup d’imagination – lui et ses juges de touche – pour «couper les jambes»des joueurs espérantistes, surtout au milieu de la seconde mi-temps, lorsque ces derniers ont pris le contrôle du match, se sont rués en attaque et ont mené des offensives très tranchantes.
Reste que, sur l’ensemble du matche, les enfants de Bab Jedid n’ont rien usurpé, et avec désormais 5 points d’avance sur l’Espérance et 2 sur l’Etoile (vainqueur de l’AS Marsa, 3-1), ils vont jouer leur dernier match avec un esprit dégagé. Le championnat est presque dans la poche.
L’Espérance, quant à elle, doit penser à renforcer son équipe et, surtout, créer des automatismes entre ses 3 compartiments, aujourd’hui désarticulés et sans ligne directrice claire.
I. B.
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