Ghazi Jribi a formellement démenti la rumeur selon laquelle le ministère de l’Intérieur a démis des cadres sécuritaires de leurs fonctions et les a mis à la retraite d’office.
Le ministre de l’Intérieur par-intérim a indiqué, dans une déclaration à Express FM, aujourd’hui, mercredi 20 juin 2018, que les récents changements opérés au sein du département ont été faits pour combler les 250 postes vacants, dont 102 à la direction générale de la garde nationale et le reste dans les divers services administratifs.
«Est-il normal que des postes vacants n’ont pas été pourvus pendant trois ans ? Dès que je suis arrivé au ministère de l’Intérieur, j’ai rencontré les directeurs généraux qui m’ont affirmé être prêts à combler ces postes. D’ailleurs, 95% des nouveaux promus ont été proposés par ses directeurs généraux ayant collaboré avec l’ancien ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem, car ils les connaissent bien et ont déjà collaboré avec eux. Les 5% restants ont été proposés par moi-même», a-t-il déclaré. Traduire : il n’y a pas eu de purge dans les rangs des proches de l’ancien ministre, comme affirmé par certains médias.
«Nous n’avons pas démis de leurs fonctions des cadres sécuritaires ni le les avons obligés à prendre leur retraite d’office. Ceci est totalement faux. Ces cadres ont seulement tous changé de poste».
E. B. A.
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