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Mehdi Jomaa : Pour un plan Marshall pour l’éducation du 21e siècle

L’ancien chef de gouvernement provisoire tunisien, Mehdi Jomaa, a pris part à la 1ère Conférence mondiale de haut niveau des agences de l’antiterrorisme qui s’est tenue du 28 au 30 juin 2018, au siège des Nations unis (Onu), à New York (Etats-Unis).

Pour le président du parti Al-Badil Ettounsi, qui prends le lead au nom des chefs d’Etats et de gouvernements du Club de Madrid à l’Onu, il s’agit de plaider un plan Marshall pour l’éducation du 21e siècle, comme une voie privilégiée de lutte contre l’extrémisme, le savoir devant être, selon lui, le meilleur moyen pour venir à bout de l’exclusion, de la discrimination sociale et de l’extrémisme.

M. Jomaa a souligné dans son intervention l’importance du renforcement d’une action globale visant la prévention de l’extrémisme violent en engageant les jeunes et en évitant la mauvaise utilisation des nouvelles technologies et l’internet par les terroristes.

Il a rencontré, dans le cadre de cette conférence, le secrétaire général des Nations Unies António Guterres et des hauts officiels de l’Onu, dont Vladimir Voronkov, secrétaire général adjoint du Bureau du contre-terrorisme , Jo Bourne, chef de l’éducation, Division des programmes, Unicef, et les représentations permanentes du Canada, de la Norvège, du Portugal, et du Sri Lanka.

«Nous devons appeler à croire à la Tunisie, à son exception démocratique et à y investir, car le potentiel existe toujours», a-t-il déclaré à cette occasion, ajoutant qu’il reste «optimiste malgré la crise économique et politique en Tunisie».

Posant devant le drapeau tunisien à l’Onu.

«La solution est d’attaquer les grandes réformes, les premiers chantiers: la démocratie, le maintien de la sécurité et l’éducation», a-t-il aussi souligné.

Mehdi Jomaa a entamé, la semaine dernière, une tournée internationale, en participant au Sommet de la Démocratie à Copenhague et en rencontrant, par la même occasion, plusieurs personnalités, notamment Joe Biden, vice-président des Etat Unis, José María Aznar, ancien président du gouvernement espagnol, Felipe Calderón, président des États-Unis Mexicains, et Stephen Harper, Premier ministre du Canada.

Source : communiqué du parti Al-Badil Ettounsi.

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