À l’occasion de la fête de la République Tunisienne, célébrée aujourd’hui, mercredi 25 juillet 2018, l’intermédiaire Youssef Zarrouk a publié un statut Facebook intéressant qui contient toutefois une déclaration qui sonne comme une fausse note.
M. Zarrouk dit mépriser Zine El Abdine Ben Ali, le successeur d’Habib Bourguiba. Serait-il devenu un révolutionnaire? Était-il un opposant que nous méconnaissions? Mystère et boule de gomme.
Nous reproduisons ci-dessous le texte de ce post…
«Par amour pour mon pays. Par fidélité à la République que j’ai fêtée il y a 61 ans dans un camp scout. Par respect pour la mémoire de Bourguiba. Par mépris pour celui qui lui a succédé pendant 23 longues années. Mais aussi par peur pour l’avenir de toute cette formidable jeunesse.
J’irai demain à dix heures sur l’Avenue (Habib Bourguiba, au centre-ville de Tunis, Ndlr), battre le macadam. Je ne demanderai à personne de dégager, je porterai un message d’espoir, le même que portaient les femmes et les hommes de bonne volonté début des années 80, Ahmed Mestiri, Hassib Ben Ammar, Radhia Haddad, Mohamed Belhaj et tant d’autres… Nous devons ne compter que sur nous-mêmes. Unissons-nous ! Arrêtons ce jeu de massacre ! Fêtons ensemble la République de l’espoir, de la laïcité, et de la réconciliation.
Vive la République !
Vive la Tunisie !»
Pour Youssef Zarrouk, Béji Caïd Essebsi peut encore sauver la Tunisie
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