L’enquête relative à l’affaire Instalingo, menée par la direction régionale de la police judiciaire chargée des affaires criminelles se poursuit, sachant que le parquet de Sousse a prononcé six mandats de dépôt à l’encontre des suspects, en maintenant 3 autres en liberté provisoire, alors que 12 autres font l’objet d’un mandat de recherche.
C’est ce qu’a annoncé la porte-parole du ministère de l’Intérieur, Fadhila Khlifi lors du point de presse organisé ce vendredi 24 juin 2022 au siège du département, tout en rappelant que 9 suspects ont été arrêtés et placés en garde à vue et que le parquet a ordonné six mandats de dépôt dans le cadre de cette affaire liée à une société dirigée à partir de la Turquie et implantée à Kalâa Kebira, spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique.
La même source a rappelé que parmi les concernés on compte un ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur et ancien cadre sécuritaire Mohamed Ali Aroui, en lançant : La loi s’appliquait à tous et de la même façon et que le département ne permet aucun traitement de faveur.
Notons que les suspects encourent de lourdes peines de prison et devront faire l’objet de graves chefs d’accusations, notamment «complot formé dans le but d’attenter à la sûreté intérieure de l’État et de changer la forme du gouvernement, de remonter les gens les uns contre les autres et de provoquer le désordre».
Dans cette affaite, qui a éclaté en septembre 2021, sont impliqués notamment des hommes d’affaires tel Adel Daâdaâ ou encore des journalistes et des blogueurs.
Y. N.
Donnez votre avis