Le Centre national du cinéma et de l’image et la Mutuelle des artistes, créateurs et techniciens de la culture (MACTC) ont signé une convention de partenariat la première du genre depuis la création récente de cette nouvelle structure tant rêvé et attendue par tous les intervenants dans ce domaine.
Au cours de cette cérémonie, qui s’est déroulée vendredi 7 septembre 2018, à la salle Sophie El Goulli, à la Cité de la culture de Tunis, et à laquelle ont pris madame Chiraz Latiri, directrice générale du CNCI, Mounir Baâziz, président de la MACTC, la DG du CNCI a fait savoir que la création de cette mutuelle dont la loi est parue en 2017 est l’aboutissement d’un long combat livré par les cinéastes et les techniciens tunisiens durant plusieurs générations. Et d’ajouter : «La signature de cette convention entre le CNCI et la Mutuelle des artistes est en soi un message fort, à travers lequel nous exprimons notre engagement en vue d’asseoir une collaboration étroite pragmatique autour de débats et projets réalistes et réalisables à l’instar de la réflexion sur les nouveaux métiers du cinéma, la situation des intermittents de spectacle.»
Mme Laâtiri a mis rappelé à cet égard que le rôle du CNCI ne se limite pas à la subvention et l’accompagnement des projets d’un point de vue financiers mais aussi de créer le cadre idoine pour une réflexion profonde autour de problématiques majeurs inhérentes à ce domaine en pleine mutation. «La convention signée entre le CNCI et la Mutuelle des artistes est à cet égard un engagement moral à travers lequel le CNCI s’inscrit dans une dynamique de construction et de soutien permanent au secteur et à tous ceux qui y travaillent», a-t-elle expliqué.
Pour sa part M. Baaziz, a exprimé sa grande satisfaction de signer la première convention de partenariat de cette nouvelle institution avec le CNCI qui a toujours milité en faveur des artistes, rappelant lui aussi le dur combat mené en vue de la création de cette mutuelle. M. Baaziz a tenu à pointer du doigt les lois en vigueur qui ne prennent pas en considération le caractère intermittent du travail artistique notamment dans le cinéma à l’origine de la précarité des artistes qui se retrouvent à la fin de leur carrière avec des retraites maigres.
Le président de la Mutuelle des artistes a fait savoir que la création de son institution constitue une étape importante sur la voie de la consécration des droits moraux et matériels de l’artiste en tant que citoyen respectable.
Source : communiqué.
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