Jour de colère des éducateurs à Tunis  

Selon Hatem Hani, le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, le sit-in de protestation conjointement organisé avec la Fédération générale de l’enseignement de base, elle aussi relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), devant le siège du ministère de l’Education , à la Kasbah, Tunis, sous le signe «Jour de colère collective», «peut être considéré comme réussi».

Ce mouvement, qui intervient à deux semaines de la rentrée scolaire 2025-2026, prévue à la mi-septembre, peut être considéré comme réussi eu égard les contraintes auxquelles les protestataires ont dû faire face : canicule et difficulté d’affréter des bus pour le transport, a-t-il expliqué.

«Des milliers d’éducateurs ont répondu positivement à l’appel de leurs syndicats et sont venus défendre la dignité des travailleurs, le droit syndical et leurs droits matériels et moraux», a-t-il expliqué dans une déclaration à Diwan FM, ce jeudi 28 août 2025

Hatem Hani a appelé l’autorité de tutelle «à bien interpréter le message et à assumer sa responsabilité, surtout que l’une des missions du ministre est de trouver des solutions au secteur de l’éducation et de négocier avec la partie syndicale», ajoutant que «la politique de fuite en avant et du report de la crise ne trompera pas les éducateurs».

«Ce sit-in est une première réponse qui sera suivie d’autres mouvements qui cibleront tous les commissariats régionaux de l’éducation, afin de défendre les droits des éducateurs», a conclu le responsable syndical.  

Les protestataires exigent des augmentations de salaires et l’amélioration des conditions de travail dans les établissements scolaires, dont beaucoup manquent du nécessaire vital.

I. B.

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