L’ancien président de la république, Zine El-Abidine Ben Ali, en exil en Arabie Saoudite depuis le 14 janvier 2011, serait accusé dans une affaire de falsification de passeports irlandais.
C’est ce qu’a révélé le tabloïd irlandais « The Sun » aujourd’hui, lundi 24 septembre 2018, en précisant que l’ancien chef de l’Etat, âgé de 82 ans, est accusé d’avoir eu recours à un maître-faussaire pour lui fournir de faux passeports à son épouse, Leila Trabelsi, ainsi qu’à des membres de sa famille, et ce pour que ces derniers puissent se rendre dans les pays européens.
Les membres du clan Ben Ali n’ont pas changé leurs noms pour avoir ces faux passeports. Ils ont seulement déclaré que leurs grands-parents sont Irlandais. De faux documents, dont des certificats de naissance, ont également été fournis.
Les limiers du bureau national des enquêtes criminelles ont découvert que d’anciens associés de Ben Ali ont utilisé, eux aussi, de faux-passeports irlandais pour se rendre, à partir de la Tunisie, dans des pays du Moyen-Orient.
Ce plan a finalement été déjoué par la police française. L’année dernière, les unités sécuritaires ont pris d’assaut un appartement et ont découvert des dizaines de faux-passeports dont l’un portait le nom d’un proche de Ben Ali.
Le maître-faussaire a été arrêté et placé en détention pour les besoins de cette enquête.
E. B. A.
Ben Ali et Leila Trabelsi n’ont pas été expulsés de l’Arabie Saoudite
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