L’arbitre Mehdi Abid Charef oriente clairement et avec préméditation le match en faveur des Egyptiens.
Al-Ahly a pris l’avantage sur l’Espérance de Tunis 3-1,, vendredi dernier, 2 novembre 2018, à Alexandrie, en finale aller de la Ligue des champions, mais il ne doit pas en être fier. En fait il n’y avait pas match mais un arbitre faible et indigne d’une finale continentale.
Par Hassen Mzoughi
L’arbitre Mehdi Abid Charef a, en effet, largement «servi» le club égyptien avec deux penaltys cadeaux et un carton rouge oublié à l’encontre de l’attaquant marocain Walid Azarou.
À la 30e, ce dernier Azarou tombe dans la surface de réparation. À vitesse réelle, on croirait bien à un penalty. D’ailleurs, l’arbitre désigne le point du coup de pied de réparation. Mais il est rappelé à l’oreillette par ses assistants de la VAR dans une salle du stade Borg Al Arab. Après consultation des nombreux ralentis qui témoignent clairement que l’attaquant a simulé, l’officiel algérien maintient sa décision. Et contredit la VAR. Walid Soliman transforme pour un avantage 1-0.
Au retour des vestiaires, les «Sang et Or» poussent mais vont encaisser un second but. Sur un centre de Soliman, et une erreur de contrôle dans la surface de Houcine Rabii, Amr El Sulaya double la marque (58’).
Cinq minutes plus tard l’Espérance reprend espoir sur un penalty transformé par Youcef Belaili, et consécutif une faute flagrante du gardien El-Shennawi sorti les pieds devant et une obstruction sur l’attaquant algérien de l’EST. Cette fois, Charef ne fait pas appel à la VAR. Et c’était la seule décision valable de la soirée de l’arbitre algérien.
Azarou roule l’arbitre dans la farine
Nouveau couac à la 76e minute: Al-Ahly va obtenir un second penalty imaginaire transformé par Soliman pour le 3-1. Encore un cadeau offert par Charef aux Egyptiens sur une faute de… Walid Azarou sur Chamseddine Dhaouadi.
Azarou a bien roulé l’arbitre dans la farine. Il a «malicieusement» trompé Charef qui est tombé dans le piège à deux reprises. Sur le premier penalty lorsqu’il a simulé un choc avec Ben Cherifia qui méritait un carton jaune. Et sur le second lorsqu’il a frappé du revers de la main le visage de Dhaouadi avant de simuler encore une faute en s’écroulant dans la surface. Le second carton et l’expulsion s’imposaient sur cet épisode qui s’est déroulé loin de l’action.
Kom et Dhaouadi suspendus
Après cette finale aller très heurtée et sans rythme – trois penaltys, cinq cartons jaunes, 48 fautes et plusieurs blessures à la tête –, le match retour, dans une semaine à Radès, s’annonce très chaud.
Al-Ahly a gagné 3-1 et met une main sur son 9e sacre continental. L’Espérance de Tunis, qui ne comptera pas en finale retour le 9 novembre à Radès sur l’apport de Chamseddine Dhaoaudi et Franck Kom pour un deuxième avertissement suspensif, aura un énorme boulot pour renverser la situation. Ce n’est pas impossible, mais très très difficile, car à se ruer sur les cages des Ahlaouis, les Espérantistes risquent de se découvrir, et à ce jeu là, ils s’étaient déjà fait piquer à plusieurs reprises, et à Radès même.
Al-Ahly : Mohamed El-Shennawi, Salif Coulibaly, Saad Samir, Ahmed Fathi (Hani 22’), Ayman Achraf, Amr Sulaya, Hossam Ashour, Walid Soliman, Ahmed Hamoudi (Mido Gaber 67’), Islam Mahareb et Walid Azarou.
Espérance : Moez Ben Cherifia, Houcine Rabii, Sameh Derbali, Khalil Chamam, Chamseddine Dhaouadi, Franck Kom, Fousseny Coulibaly, Ghailen Chaalali, Anice Badri, Youcef Belaili, Taha Yassine Khenissi (Bilel Mejri 79’).
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