Face à la menace de grève générale dans la fonction publique, le jeudi 22 novembre 2018, décrétée par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) appelle au calme et au dialogue pour trouver une solution.Le président de l’Utica, Samir Majoul, a, dans un communiqué publié aujourd’hui, lundi 19 novembre, appelé le gouvernement d’union nationale et la centrale syndicale au calme et à éviter toute forme d’escalade et de tension, et ce afin de préserver la stabilité et la paix sociale dont la Tunisie a besoin en ce moment pour sortir de la crise économique et sociale.
L’Utica a, par ailleurs, formé le souhait que le gouvernement et l’UGTT puissent trouver un terrain d’entente et une solution pouvant préserver les intérêts des deux parties, et ce afin d’éviter cette grève générale.
Notons que la centrale syndicale a, dans un communiqué publié ce matin, appelé les employés des ministères, des directions centrales, régionales et locales, ainsi que ceux des entreprises publiques à ne pas signer la feuille de présence à leur arrivée au travail, le jour de la grève, et, pour ceux basés à Tunis, à se rassembler vers 11h30 devant le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Les employés des autres régions sont appelés à manifester devant les sièges régionaux et locaux de la centrale syndicale.
Rappelons que le chef du gouvernement, Youssef Chahed, et le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, se réuniront aujourd’hui pour la seconde fois afin de trouver une solution au problème, sachant que le gouvernement fait face à un grave problème de déficit budgétaire et que la masse salariale du secteur public a dépassé 14% du PIB, l’un de taux les plus élevés au monde.
E. B. A.
Taboubi : La grève de la fonction publique aura bien lieu le 22 novembre
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