Le Koweït interdit désormais aux Tunisiennes, Libanaises et Marocaines âgées de moins de 40 ans de travailler dans l’émirat, à condition d’être accompagnées d’un tuteur (père, frère ou mari).
C’est ce qu’a révélé le journal koweïtien « Al-Rai Media » aujourd’hui, mercredi 5 décembre 2018, en citant une source officielle.
Pour avoir un permis de travail, les Libanaises doivent, en plus, disposer détenir une autorisation de la police koweïtienne, indique la même source officielle.
La source ne précise pas cependant les raisons ayant dicté cette nouvelle mesure prise à l’encontre des Tunisiennes, Marocaines et Libanaises, et non des femmes arabes d’autres nationalités (Algériennes, Égyptiennes, Irakiennes ou autres). C’est pourquoi cette mesure pour le moins surprenante peut paraître injuste voire discriminatoire et politiquement incorrecte.
Les autorités des 3 pays dont les citoyennes sont ainsi stigmatisées devraient réagir à cette mesure qui a valeur d’offense.
De son côté, Khemais Jhinaoui, ministre des Affaires étrangères, a affirmé dans une déclaration à Shems FM que son département n’a reçu aucune information officielle à ce sujet de la part des autorités koweïtiennes.
Une journaliste tunisienne basée à Koweït Sana Weslati citant le député koweïtien Abdallah Mahioub a également démenti cette information.
E. B. A.
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