Me Habib Zammali a déposé plainte contre la journaliste Jalila Ayachi Nasri pour injure au président de la république, Béji Caïd Essebsi.
Selon l’avocat, la journaliste à Radio Monastir et ancienne secrétaire générale du bureau régional du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) au Sahel, aurait posté, récemment, un statut Facebook contenant des injures au chef de l’Etat. C’est pour cela qu’il a porté plainte contre Mme Ayachi Nasri en vertu de l’article 67 du code pénal qui stipule : «Est puni de trois ans d’emprisonnement et de deux cent quarante dinars d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement, quiconque, hors les cas prévus aux articles 42 et 48 du code de la presse, se rend coupable d’offense contre le chef de l’État».
Me Zammali a également appelé le ministère public à ouvrir une enquête contre la journaliste et à prendre les mesures judiciaires nécessaires à son encontre.
Reste qu’avec tout le respect que l’on doit à la personne du chef de l’Etat, le délit reproché à notre consœur de Monastir ne saurait être jugé qu’en vertu du décret-loi n°115 de novembre 2011 tenant lieu de nouveau code de la presse. Et ce texte ne prévoit pas de sanctions privatives de la liberté, mais de simples amendes.
E. B. A.
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