Selon Abid Briki, secrétaire général du parti Tunisie en avant, certains extrémistes religieux ayant bénéficié de l’amnistie générale de mars 2011 ont participé par la suite à des attaques terroristes.
Lorsqu’il était encore ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative au gouvernement Chahed I, l’ancien dirigeant syndicaliste a tenté d’accéder aux dossiers de ces individus, mais il n’a pas pu le faire. «C’est un journaliste qui m’a demandé de lui donner la liste de ces personnes. J’ai essayé de l’avoir, mais le responsable gouvernemental a refusé. Il est d’ailleurs toujours à la Kasbah», a déclaré M. Briki, lors de son passage à « Houna Shems » sur Shems FM aujourd’hui, mardi 25 décembre 2018, sans citer le nom du responsable en question.
Sur un autre plan, M. Briki a affirmé que le gouvernement actuel est plus soucieux de défendre les intérêts des hommes d’affaires que ceux des citoyens, qu’il a du mal à convaincre de la justesse de ses choix.
«Certaines dispositions de la Loi de Finances de 2019 ont été mises en place pour satisfaire les demandes des hommes d’affaires et des propriétaires des grandes surfaces», a-t-il déclaré, à ce propos, ajoutant : «J’aurai vraiment souhaité que le chef du gouvernement dise, lors de son récent entretien télévisé (avec la chaîne Attessia), que son différend avec Nidaa Tounes est né dès le moment où il a commencé à arrêter les barons de la corruption. S’il l’avait dit, il aurait gagné le soutien des gens».
E. B. A.
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