L’espace 4e Art à Tunis accueille, les 28, 29 et 30 décembre 2018, les premières performances du spectacle chorégraphique ‘‘Khouyoul’’, une coproduction tuniso-belge réunissant enfants et adultes.
‘‘Khouyoul’’ s’inscrit dans le programme «Déconstruire la violence par l’art» mené par l’association L’Art Rue avec les enfants de la Médina de Tunis, qui s’est associée pour cette création chorégraphique à la compagnie belge Kabinet K. et au Théâtre national tunisien.
Il s’agit d’une adaptation tunisienne du spectacle belge ‘‘Horses’’; les deux fondateurs de L’Art Rue, Selma et Sofiene Ouissi, ont invité les deux chorégraphes Joke Laureyns et Kwint Manshoven à une résidence artistique au cœur de la Médina de Tunis pour réécrire ce projet qui puise dans le patrimoine et l’identité tunisiens, avec des danseurs professionnels, des enfants et des musiciens.
Ce spectacle intergénérationnel est composé de 6 adultes et 6 enfants pour revendiquer une relation horizontale entre les enfants et leurs parents ou instituteurs basée sur le dialogue, la confiance et la complicité.
«La danse, parce qu’elle évacue le langage parlé, peut évoquer l’attente, l’amour, la mort, la peur… Toutes ces grandes émotions dont on semble avoir du mal à parler sans bégayer, surtout quand il s’agit de s’adresser à un enfant. C’est là où la danse peut faire la différence, comme un vocabulaire de l’indicible. La danse comme l’art de communiquer à un niveau plus profond, plus intuitif», explique Joke Laureyns.
Fawz Ben Ali
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