Selon un sondage réalisé par la Fondation Carnegie pour la paix internationale, 76% des Tunisiens estiment que la corruption a augmenté après la révolution de janvier 2011 par rapport à ce qu’elle était sous le régime de Ben Ali.
Ce chiffre a été annoncé par Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), lors d’une conférence de presse, aujourd’hui, jeudi 27 décembre 2018, consacrée à la présentation du rapport annuel de cette institution pour l’année 2017.
Le même sondage, réalisé entre juin et août dernier par l’Ong américaine, a révélé que 21% des Tunisiens estiment que le niveau de la corruption n’a pas changé et demeure le même avant et après la révolution.
Le rapport de l’Inlucc a relevé de nombreux cas de corruption enregistrés dans la gestions d’institutions publiques (douanes, recettes des finances, restaurants universitaires, etc.), ainsi que des opérations de blanchiment d’argent ayant impliqué deux banques, dont une publique.
Plusieurs hauts cadres de l’Etat sont soupçonnés de complicité dans beaucoup de ces affaires qui ont été portées à la justice.
E. B. A.
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