Au 4e trimestre 2018, le PIB en volume s’est accru de 2,2% en glissement annuel par rapport au même trimestre de 2017 et de 0,2% par rapport au 3e trimestre de 2018. Sur l’année 2018, le PIB a enregistré une croissance de 2,5%, contre 2,2% en 2017 et 1% en 2016.
Ces chiffres ont été rendues publics aujourd’hui par l’Institut national de la statistique (INS). La croissance a été finalement inférieure aux prévisions du gouvernement qui tablait sur un taux de 3%.
Dans un rapport publié en janvier, la Banque mondiale avait prévu, pour sa part, une croissance de 2,7% en 2018, de 3,3% en 2019 et 2020.
Pour sa part, le gouvernement espère atteindre, en 2020, le taux de 5%. C’est le taux moyen des 23 années de règne de Ben Ali, pourtant décrié.
En d’autres termes, la révolution a offert aux Tunisiens la liberté, notamment celle d’arrêter de travailler, mais pas la prospérité espérée, sachant qu’au-dessous de 5% de taux croissance, on ne peut espérer créer des emplois et réduire le taux de chômage, qui plafonne toujours à + de 15%.
I. B.
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