Parti le 14 avril 2019 en Algérie, Ali Bouyahyi s’est fait arrêter le lendemain. Il se trouvait à proximité d’une marche de protestation contre le régime politique, organisée par les jeunes en Kabylie.
C’est ce qu’indique le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), dans un communiqué rendu public aujourd’hui, vendredi 19 avril 2019, en qualifiant l’arrestation d’Ali Bouyahyi , d’injuste, ajoutant qu’il a été harcelé, malmené et privé de contacter ses proches et les autorités consulaires tunisiennes.
Selon le FTDES, Ali a été conduit à l’hôpital 4 fois depuis son arrestation et son état de santé pourrait se dégrader s’il ne bénéficie pas de la prise en charge nécessaire.
«Nous avons demandé à l’ambassade de Tunisie en Algérie d’intervenir, mais nous n’avons toujours aucune réponse. Sa santé est fragilisée et il n’a pas d’assistance juridique», déplore le FTDES, qui appelle à la libération d’Ali Bouyahyi et demande aux organisations algériennes de défense des droits de l’Homme d’intervenir rapidement.
Originaire de Redeyef (Gafsa), Ali Bouyahyi travaille à la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), agence d’Oum El-Araies. Il est également chef scout à ses heures perdues et se rend souvent en Algérie, où il compte plusieurs amis.
On notera que des élèves du lycée Ibn Chabbat à Redeyef ont organisé, ce matin, un rassemblement appelant à la libération de leur chef scout.
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