Mohamed Salah Ben Aïssa est convaincu que son limogeage aurait été plus délicat s’il faisait partie de la coalition gouvernementale.
Alors que la version officielle ne donne aucune raison au limogeage surpise, avant-hier, du ministre de la Justice, Mohamed Salah Ben Aïssa, la version officieuse avance que les déclarations de ce dernier quant à l’ingérence de l’ex-ambassadeur des Etats-Unis Jacob Walles dans les affaires tunisiennes y sont pour quelque chose.
Le principal intéressé a soutenu, sur les ondes de Mosaïque FM, que le chef du gouvernement, Habib Essid, ne lui a fait aucun reproche à ce propos , assurant que son refus d’assister à la séance à l’Assemblée consacrée à l’adoption de la loi sur le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) est, à sa connaissance, le seul motif de son limogeage.
M. Ben Aïssa a toutefois indiqué que les ministres indépendants, comme lui, étaient ses «maillons faibles» en ajoutant que la décision de le démettre de ses fonctions n’aurait pas été prise aussi facilement s’il avait été épaulé par l’un des partis au pouvoir.
H. K.
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