Plus de 7000 palmiers sont déjà infestés par le charançon rouge dans le Grand Tunis et les zones limitrophes, soit 20% du patrimoine phoenicicole. La Coalition citoyenne contre le charançon (4C) appelle à la vigilance et à lutter contre cet insecte récalcitrant.
La 4C, engagée pour la préservation de l’environnement, a précisé hier, dimanche 2 juin 2019, que les oasis sont pour le moment saines, mais courent un grand risque de contamination.
«Nous avons donc besoin d’unir nos forces, de partager nos idées pour lutter contre notre ennemi qui résiste et se multiplie. Nous avons peut-être perdu un premier combat, mais pas la Guerre contre ce fléau», prévient la coalition, qui cependant évoque une «hécatombe», au parc du Belvédère de Tunis.
Pour la coalition, la situation est inquiétante que le Grand-Tunis et elle dénonce une faible coordination entre les ministères, et accuse les autorités de ne pas donner à ce sujet l’importance qui se doit.
«Les causes majeures de la propagation du charançon Hypermétropie municipale liée aux luttes internes entre les élus locaux : astigmatisme administratif due à une bureaucratie handicapante, céphalées chez les techniciens et ingénieurs de terrain…», dénonce, entre autres, la 4C, en appelant au rassemblement à toutes les parties à agir contre le charançon «qui défigure nos paysages et menace nos écosystèmes oasiens».
Une marche est d’ailleurs prévue de la place Pasteur au parc du Belvédère, le 15 juin courant à partir de 8 heures, pour appeler toutes les parties à prendre leurs responsabilités dans la protection des palmiers.
Y. N.
Palmiers en danger : Alerte sur la propagation du charançon rouge à Tunis
Le charançon rouge tue en silence nos palmiers
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