Francofilt est un congrès sur les techniques séparatives et les procédés membranaires, dans l’optique de concilier les progrès techniques et les spécificités locales. Il aura lieu à l’Hôtel Méhari, à Hammamet-Sud, du 22 au 25 août 2019.
La Société chimique de Tunisie (SCT), la Faculté des sciences de Sfax (Tunisie), l’Université de Blida (Algérie), et l’Institut de la filtration et des techniques séparatives (France) organisent le 2e congrès international Francofilt (Francofilt 2019).
Cette rencontre vise à favoriser les échanges entre experts de la recherche, ingénieurs, exploitants et décideurs, qui souhaitent découvrir les dernières avancées et les pratiques les plus innovantes, en matière de séparation solide/fluide, et des technologies membranaires.
Francofilt 2019 sera dédié aux interventions techniques, qui combineront des présentations orales, des interventions plénières et keynotes, des table-rondes et des posters scientifiques.
Les retombées industrielles de la filtration et l’acquisition de connaissances pratiques seront mises en valeur au cours de l’exposition commerciale et des ateliers de formation.
Les thèmes choisis aborderont des problématiques environnementales, énergétiques et sanitaires, pour lesquelles les techniques séparatives sont en mesure d’apporter des solutions durables.
Notons que la chaire SIMEV (Science des membranes appliquées à l’environnement) est un partenariat universitaire international labellisé par l’Unesco depuis 2004. Elle contribue aux ODD (objectifs de développement durable) via la promotion des technologies membranaires.
A travers l’application des technologies membranaires, les projets accompagnés par la chaire Unesco Simev permettent l’accès des populations à une eau de qualité garantissant leur santé; la sensibilisation et la formation des acteurs locaux aux technologies membranaires, appliquées pour le traitement de l’eau; la préservation de la ressource, pour répondre aux besoins de l’agriculture et d’une alimentation durables; et l’utilisation d’énergies renouvelables et accessibles, adaptées aux contextes locaux.
Des informations utiles dont devraient se servir nos ministère de l’Agriculture (et la Sonede), de l’Industrie et des PME (direction de l’énergie), et de la Santé publique, à travers leurs institutions, pour pallier aux problèmes de l’eau en Tunisie, et partant de là, ceux de l’agriculture et de la santé.
On se demande si ces ministères techniques et le ministère de l’Enseignement supérieur coordonnent leurs travaux à cet effet…
Amina Mkada (avec Unesco Simev).
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