Les partisans de l’imam radical de la mosquée Al-Hidaya à Béja Nord, limogé par les autorités, ont empêché la tenue de la prière du vendredi.
Abdelhafidh Kadri, nouvel imam désigné par le ministère des Affaires religieuses, n’a pu conduire le prêche du vendredi, empêché par les partisans de Mohsen Amdouni, l’ex-imam de la mosquée, qui ont appelé les autorités, notamment le chef du gouvernement Habib Essid, à intervenir pour rétablir la situation antérieure.
Ce mouvement ressemble à celui qui s’est déroulé aujourd’hui, et pour le 3e vendredi consécutif, à la mosquée Sidi Lakhmi, à Sfax, où les partisans de l’imam Ridha Jaouadi, lui aussi limogé et poursuivi par la justice, ont empêché la conduite de la prière du vendredi par l’imam Taoufik Karray, nommé par le ministère des Affaires religieuses.
C’est une nouvelle épreuve pour l’Etat qui a du mal à instaurer son autorité sur tous les lieux de culte, dont beaucoup sont encore squattés par des imams radicaux sinon franchement extrémistes.
Y. N.
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