L’ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor, affirme l’engagement de son pays pour la préservation de la biodiversité et, notamment, dans l’île Chikly située au nord de Tunis,«trésor patrimonial, écologique et culturel, et réserve ornithologique de premier plan en Tunisie».
Si Poivre d’Arvor réaffirme l’engagement de la France pour l’environnement, c’est parce que son pays a été accusé par plusieurs parties d’être lié au projet visant à créer dans l’île Chikly un espace culturel et touristique, dont l’annonce s’est faite le 16 juillet 2019, par le ministre de l’Environnement, en sa présence et celle de Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
L’ambassadeur a tenu à préciser que la France n’est concernée par aucun projet d’aménagement de l’île Chikly et qu’elle «est pleinement mobilisée sur des sujets aussi importants que l’économie bleue durable et la préservation de la biodiversité». Il a aussi précisé que la visite de M. Muselier s’inscrit dans une démarche 100% environnementale et dans la perspective de la deuxième édition du Forum de la mer, à Bizerte, prévue en septembre prochain.
Selon l’ambassadeur, la visite à l’île Chikly a été organisée autour de cet engagement en faveur de l’environnement, principal objet de la visite du Président Muselier.
«L’île Chikly a, par ailleurs, toutes les caractéristiques pour faire partie des zones prioritaires ciblées dans le cadre du projet de protection des zones humides du sud et de l’est de la Méditerranée, mené par la Tour du Valat (institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes) avec l’appui de ses partenaires locaux : l’Association des amis des oiseaux et WWF Tunisie et sur financements de l’Agence française de développement et du Fonds français pour l’environnement mondial», précise encore M. Poivre d’Arvor
Rappelons que l’annonce du projet a provoqué la colère des amis de la nature, dont l’Association Tunisie Ecologie.
Y. N.
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